Qui eu imaginé que le récit de la mésaventure de l’albatros débouche sur le portrait du poète dans sa double condition d’une part de « prince, roi » parmi des personnes qui savent sa grandeur et de l’autre « d’infirme, comique, laid, gauche, veule » parmi de petites gens qui se « rient » de lui ?
À peine les ont-ils déposés sur les planches, J’ai aimé, j’ai souffert. C’est pourquoi on les trouve dans les articles de dictionnaire. Il est superbe, je le connais par cœur.Bonjour, c’est marrant j’entends dans ce poème quelque chose que je ne vois pas dans les commentaires.
… Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. C’est la grande solitude du penseur, moqué par la foule, parce qu’elle ne conçoit l’intelligence que pratique.
Sombre crétin assermenté.Je suis très touché par ce poème que je retrouve sur Internet après l’avoir pour ainsi dire découvert au musée des jardins de l’Etat à Saint Denis de la Réunion. J’ai compris beaucoup de choses dont j’ignorais même l’existence.Ces vers sont sublimes, cette fluidité sans pareil, est époustouflante. Que 16 vers, c’est le bonheur.L’un des traits de la beauté de ce sublime poème réside dans l’assimilation métaphorique soudaine qu’amène la dernière strophe. Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage. La poésie permet donc de se soustraire à la gravité…Magnifique !
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. Au delà de l’incompréhension et de la méchanceté dont il fait l’objet, Baudelaire ne souligne-t-il pas l’incapacité du poète à affronter le quotidien, la vie normale des hommes ? je me souviens du cours ça disait « le poète a une position étrange et paradoxale: magnifique et admirable lorsqu’il écrit ses vers et ses poèmes, mais saugrenu et décalé lorsqu’il se retrouve en société ».Ce merveilleux poème transcendant nous amène de Charybde en Scylla en commençant malgré tout par « vastes oiseaux des mers » (grandeur, merveille et respect) et tombe dans la double décadence (piteusement, infirme gauche veule et laid) qui vise à la fois l’oiseau et Beaudelaire lui-même : la médiocrité terrestre en le rendant lui aussi méprisable et mal aimé. Si Baudelaire avait osé pousser plus loin, il aurait comparé cet albatros à l’homme mystique qui dort en chacun de nous… Exilés au milieu des armes de Satan sur notre terre (argent sexe et pouvoir) nous voilà comme ces pauvres oiseaux prisonniers de ce pour quoi nous sommes fait.Que dire de ce poème, j’ai fait un cours en français sur ce poème, ma prof nous décortiquait chaque strophe, puis chaque vers, chaque figure de style… Pour finalement dire que les gens adoraient les poètes et leurs poèmes, mais une fois arrivé devant un publique le poète n’etait pas compris, parce qu’il voyait une vision différente du monde.
Tous ces mots, ces rimes, ces je ne sais quoi… me passaient littéralement au dessus de la tête… De la vie je ne connaissais rien, absolument rien. Sincèrement, pensez-vous qu’il soit censé et instructif de proposer à un jeune sans permis de monter dans une formule un sur un circuit de course ?
La forme triangulaire de l'instrument de pêche servait même d'emblème à l'association des anciens Les matelots considéraient alors volontiers l'albatros comme un oiseau malfaisant.
Je le prend évidemment immédiatement pour mon anthologie sur les oiseaux en poésie. Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,. Le navire glissant sur les gouffres amers. The poem, inspired by an incident on Baudelaire's trip to Bourbon Island in 1841, was begun in 1842 but not completed until 1859 with the addition of the final verse. Je vous conchie, professeur misérable et hautain, incapable d’initiative et de bon sens. J’admire que des hommes puissent exprimer avec autant de justesse des sentiments aussi profonds.Les rimes alternés sont bien gérés et ces phrases me font voyager.Magnifique poème. Un sonnet a une forme très stricte :Pourriez vous me dire si l’on peut ou non considérer ce poème comme un sonnet car les avis sont contreversés sur les différents sites. Lorsqu’on utilise des synonymes, la phrase ne change pas de sens.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Je vous en veux.
A peine les ont-ils déposés sur les planches, . 5 A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Vers 6 : le premier hémistiche désigne l’espèce comme celle des « rois de l’azur » Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à …
Excellent poème.Vous parlez de « l’incapacité du poète à affronter le quotidien, la vie normale des hommes », or Baudelaire nous dit surtout que le poète est bien au dessus des Hommes ordinaires et ses ailes de géant l’empêchent de marcher parce qu’il ne peut que voler, et aller vers le ciel, l’Infini, l’Idéal recherché par tous les poètes et qui a tant fait souffrir Baudelaire. En plus, comique et laid sont deux termes repris par A. Cesaire dans son cahier de retour au pays natal !Ce serait bien que ces jeunes lycéens puissent écrire ce qu’ils ressentent sans fautes d’orthographe.Les commentaires pour ce poème m’aident beaucoup pour mon anthologie.