Le climat était plus doux qu’en montagne, ils se sont vite acclimatés, et reproduits. Le mythe du dahu . De nos jours, il n'est plus question de vendre des peaux de dahu, qui est considéré comme animal en voie de disparition. L'animal imaginaire ainsi chassé serait un oiseau (à rapprocher de la Si ces farces organisées pour rire en groupe aux dépens d'un autre ne l'étaient pas vraisemblablement ou pas systématiquement par esprit de méchanceté, le récit de leur préparation et de leurs péripéties pouvait alimenter avec un plaisir toujours renouvelé pendant de longs mois, voire plusieurs années, les conversations au café, à la veillée, ou lors des pauses et repas collectifs en période de La petite communauté villageoise et ses meneurs les plus espiègles n'avaient pas toujours l'occasion de renouveler ce type de farce régulièrement. L’auteur ne tente pas de vendre un produit. L’auteur ne tente pas d’influencer le lecteur. L'impatience du futur participant à la chasse grandissant ou sa formation de siffleur étant jugée suffisante par ses « initiateurs », il ne restait plus qu'à convenir d'une date et d'un lieu de rendez-vous suffisamment éloigné de la zone habitée, la toute dernière mise en scène consistant en un ultime Un aspect souvent négligé de la fonction de la chasse au dahu est celui de rite intégrateur social pour un personnage nouvellement arrivé au sein d'une communauté. - la Camargue est une belle région (ça n’a rien à voir, mais c’est pour faire plaisir à une copine arlésienne que je ne vois jamais). Par exemple, qu’elle avait les pattes plus courtes d’un côté parce qu’elle gravissait la montagne toujours en biais et dans le même sens… Bon, en fait on ne l’a jamais trouvé mais on était en Août, pas début Avril…En tant que jurassienne, je suis ravie de constater que mes conrégionotes ont été les derniers à les exterminer ; peut-être parce que là, cette espèce avait évolué et était capable de mettre deux pattes de chaque côté de la frontière, symbole finalement d’une réconciliation qui paraissait impossible entre ces frontaliers. Comme je parlais du massif et non du département (des Vosges), j’ai volontairement utilisé la terminologie scientifique reconnue en zoologie et non pas un patois qui ne se comprend que dans trois ou quatre cantons.
« honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus » Pour chasser le dahu, il faut un sac et des bâtons. Les deux pattes de l'un des côté de l'animal sont plus courtes que celles de l'autre côté, ce qui lui donne un avantage certain pour circuler à flanc de montagne, ce qui l'empêche cependant d'effectuer un demi-tour.
Tout sur le dahu: La communauté: Autres animaux: Autres liens: La morphologie étrange de cet animal est du a sa parenté duale. Comme c'est un animal de nature sociable, il se réjouit que quelqu'un s'intéresse à lui, et se retourne. C'est alors qu'interviendrait le « niais du village », posté en contrebas avec le sac ouvert, et investi (par les « initiés » meilleurs connaisseurs du terrain ou meilleurs marcheurs) de la mission très valorisante de capturer l'animalLe groupe de « rabatteurs », censé diriger l'animal vers le porteur du sac, s'éclipse en fait en abandonnant le naïf de service. On l’a appris aujourd’hui précisémentD’aucuns s’étonneront de l’existence d’un dahu dans la Camargue, pays le plus plat que l’on connaisse, et de son acclimatation. Oui ☐ Non ☐ Oui ☐ Non ☐ Oui ☐ Non ☐ 4. L’histoire ne dit pas où ils ont trouvé les reproducteurs mais comme chacun sait que cette bête est magique, on se doute qu’ils bénéficièrent, ça et là de quelque protection.Le dahu ne vaut que par sa chasse mémorable. L'existence du Dahu est généralement évoquée en milieu rural et par plaisanterie auprès de citadins connaissant peu la faune montagnarde. Aussi ne fait-il aucun doute que la femelle du dahu blessé l’a suivi, peut-être en se mutilant les pattes longues avec les dents pour mieux marcher sur le terrain plat (des ossements de dahus ainsi mutilés ont été retrouvés dans plusieurs vallées de l’Isère).Arrivés en Camargue, ce fut un vrai bonheur : les marais peu profonds et les berges légèrement surélevées ont permis aux dahus de retrouver la façon de marcher qui leur était familière : les pattes droites dans l’eau, et les pattes gauches sur la rive. En effet, ce mammifère, extrêmement sociable et très proche du bouquetin, à la particularité extraordinaire d’avoir deux de ces quatre pattes plus courtes d’une vingtaine de centimètres par rapport aux deux autres.