Plus généralement, si L’identité se signale à l’attention philosophique avant tout par les paradoxes qu’elle suscite.

... L'identité est une notion philosophique qui soulève la question métaphysique des rapports entre … Il semble donc que (5) soit vrai mais de façon contingente, et il en va de même de toute identité empirique.Le concept de rigidité fournit par la même occasion une preuve (a = b) → (a = b) où « a » et « b » sont des désignateurs rigidesQuid cependant de la seconde objection selon laquelle une identité empirique est forcément contingente ? On pourrait arguer que si la relation de restauration et la relation de réassemblage suffisent pour engendrer de la persistance lorsqu’elles interviennent isolément, l’une en l’absence de l’autre, il n’en va plus de même lorsque leur réalisation conjointe les place en situation de compétition. Le prédicat de comparaison attribué absolument ou Cette nouvelle analyse permet de formuler la thèse centrale du relativisme à l’égard de l’identité. Le principe d'identité semble contredit de façon radicale : ni les espèces, ni les familles, ni les genres ne demeurent les mêmes. Ce critère énonce que deux événements sont identiques si et seulement s’ils ont les mêmes causes et les mêmes effets (ci-dessous, les variables ont leurs valeurs restreintes aux événements) :(∀x)(∀y) [x = y ↔ ((∀z) (z cause x ↔ z cause y) ∧ (∀z) (x cause z ↔ y cause z))]Bien que la condition à droite du premier biconditionnel ne mentionne pas explicitement l’identité entre événements, ce critère s’avère circulaire (Lowe 1997, p. 621) : dans la mesure où les effets et les causes d’événements sont eux-mêmes des événements, affirmer que deux événements sont identiques quand ils ont les Il en va de même du critère à un niveau que Locke (Locke 1694/2001, II, ch.

Définition d'identité Etymologie: du latin idem, le même. Or parmi ces mondes, il y en a dans lesquels un autre bateau est assemblé, simultanément, à partir des pièces On en trouve une illustration dans le célèbre paradoxe de Chisholm (Chisholm 1967 ; voir aussi Quine 1976, Forbes 1985, ch. Le principe implique que si Platon-enfant est chevelu mais pas Platon-vieillard, alors Platon-enfant n’est pas Platon-vieillard. Le fait semble paradoxal. Le neurologue Depuis l’expérience de pensée de la division du cerveau proposée par David Wiggins en 1967Parfit reprend cette expérience à son compte pour justifier l'idée qu'il n'est pas nécessaire de conserver son Selon Parfit, cette expérience de pensée remet en cause nos croyances communes en l'unicité de la Derek Parfit est connu pour les fictions qu’il a amplement développées afin de remettre en cause notre conception habituelle de l'identité personnelle.
Il s’ensuit que seul le bateau réparé est identique au Bateau de Thésée, on évite ainsi la contradiction.La stratégie du meilleur candidat exige malheureusement de sacrifier un principe intuitif, celui du Les mêmes raisons font qu’on ne peut pas se rabattre sur la branche C du dilemme. Actuellement, Goliath et Morceau coïncident sur la totalité de leur carrière temporelle, mais il aurait pu en aller autrement.

Oui, l’identité « socioculturelle » est importante en sciences sociales.

Pourtant, la logique de l’identité semble nous conduire tout droit au dualisme.En effet, Morceau et Goliath n’ont pas les mêmes propriétés historiques même au moment où ils coïncident. Dès lors qu’on considère que l’identité d’un objet se dit d’une seule façon, on doit en effet postuler un nouvel objet pour chaque condition d’identité considérée ; à conditions d’identité distinctes, objets distincts. » tandis qu’on pointe deux exemplaires de la même œuvre, la réponse sera tantôt positive, tantôt négative, selon qu’on utilise « livre » au premier ou au second sens. Locke est très clair sur la nature et les conséquences de sa théorie. Elle consiste à dire que l’identité d’un objet varie selon la sorte sous laquelle on le considère :On en trouve une illustration dans la célèbre expérience de pensée du prince et du savetier de (Locke 1694/2001, p. 530). Or il y a aussi un Partons d’un changement banal : enfant, Platon était chevelu ; 70 ans plus tard, c’est un vieillard chauve. Une seconde position est de nier l’existence des artefacts en arguant qu’ils n’ont pas de conditions d’identité cohérentes, conformément au précepte « pas d’entité sans condition d’identité » (Quine 1969a, p. 23). Le terme d'identité recouvre plusieurs concepts distincts, bien que parfois confondus. Il en va de même de « individu », « objet concret », « objet physique », ou encore « œuvre d’art » – les conditions d’identité des oeuvres picturales ne sont pas celles des oeuvres musicales (voir Goodman 1968/1990 et Pouivet 1999). Or sous ces propriétés, Giorgione et Barbarelli sont indiscernables entre eux, comme le stipule le principe des identiques : attaché au nom « Giorgione » le prédicat exprime la propriété d’être nommé Combiné à l’axiome de réflexivité, le principe des identiques permet de dériver les théorèmes de la symétrie et de la transitivité de l’identité, ce qui en fait une relation d’équivalence, c’est-à-dire une relation à la fois réflexive, symétrique et transitive :(∀x)(∀y) [(x = y) → (y = x)]                                 (Symétrie =)(∀x)(∀y)(∀z) [((x = y) ∧ (y = z)) → (x = z)]       (Transitivité =)La thèse de transitivité s’avère particulièrement contraignante : bon nombre des paradoxes et objections concernant l’identité temporelle viennent de ce que le critère d’identité avancé ne satisfait pas la transitivité attendue de la relation d’identité (voir L’indiscernabilité est une condition nécessaire de l’identité, mais en est-elle aussi une condition suffisante ? Admettons, à la suite de Locke, que se souvenir en première personne des actions et expériences passées de x soit une condition nécessaire et suffisante pour être la même personne que x. Imaginons à présent qu’un vieux général (Le cas célèbre du Bateau de Thésée, rapporté par Plutarque (Plutarque 1951, p. 21 ; pour une discussion détaillée, voir Ferret 1996), constitue une autre instance du paradoxe de la transitivité, cette fois-ci appliqué aux artefacts. En philosophie, l’identité personnelle désigne le fait pour un sujet d'être un individu à la fois distinct de tous les autres (unicité ou identité synchronique) et demeurant le même à travers le temps (identité diachronique).. À cette définition objective de l’identité personnelle répond une perspective subjective, celle du sujet qui éprouve son identité.