Ses adversaires lui répondent avec des borborygmes, des onomatopées, des phrases bancales, des phôtes et des maladresses, et des injures bâclées. Alors, les langues se délient, car les vraies victimes retrouvent la force d’affirmer leur vérité et leur dignité flétrie. Mardi, 14 janvier 2020 20:23 MISE À JOUR Mardi, 14 janvier 2020 20:23 Coup d'oeil sur cet article. Il n’aurait pas fallu qu’une caravane de la polémique passe sans que Pénélope n’y soit associée. Dans 40 ans (ou avant), quand leurs chairs seront flétries, quand leurs bras pendouilleront comme une vieille peau, se souviendront--ils même pourquoi ils avaient trempé leur aiguille dans l’encre du mépris ? Sophie Durocher . Ces abuseurs, exploiteurs et manipulateurs se croient au-dessus des lois, et dans leur omnipotence ils sous-estiment leurs victimes, qu’ils méprisent. (Ça me rappelle, quand Denise avait critiqué la pauvreté du français des humoristes et que Guy A. Lepage lui avait répondu en plein gala... "Pénélope McQuade, toujours de tous les combats progressisteogauchistoinindignés, y est allé de son témoignage, une enième variation sur le même thème, pour dire en gros: "Moi aussi, moi aussi, je me suis fais tatouer, regardez-moi, comme je suis intéressante ». Les bras recouverts de dessins aux couleurs criardes, de citations, de dates, de signes cabalistiques, des torses décorés de bêtes fantasmagoriques, d’oiseaux de proie, de papillons bientôt flétris avec l’usure du corps en disent long sur les intentions de ces tatoués. Denise Bombardier contre Les Tatoués. Pensons à la mode du tatouage, qui s’est répandue chez les jeunes aujourd’hui adultes en instance de vieillir. Leur réputation leur permet, croient-ils, d’acheter les « faibles », qu’ils ont soumis à leurs vils instincts et à leurs désirs irrépressibles et insatiables.Un jour, à force de se gaver de puissance, ils commettent un impair impardonnable, celui de se prendre pour Dieu lui-même. Denise Bombardier . Son texte Être à la mode, publié dans le Journal de Montréal, en a fait sourciller plus d’un, alors qu’elle y déblatère des jugements infondés (pour ne pas dire des insanités) sur les personnes arborant des tatouages. Quelle angoisse cela peut devenir chez ceux qui éprouvent un jour du regret de s’être ainsi mutilés.Il en est de même des idées à la mode sur lesquelles s’abattent tous les obsédés cherchant à s’affranchir des interdits, des tabous et des codes sociaux, moraux ou culturels dont ils se croient prisonniers. Pauvre eux. Quand Denise vole haut, les répliques de ses adversaires volent bas. C’est ainsi qu’on voit ces ogres de toutes espèces marcher en déambulatoire dans les lieux où justice sera rendue, ou venir affirmer encore une fois leur parole criminelle enrobée dans des mots qu’ils appellent « l’amour », dans l’espace public d’où ils disparaîtront à jamais avec leurs amis et protecteurs.
Cette altération du corps de manière quasi irréversible a transformé des êtres en monstres, en personnages de mauvaises bandes dessinées, bref en personnes déshumanisées. Et ces autres qui n'ont rien trouvé de mieux que de se faire tatouer un mot-clic subtil, nuancé et poétique : #tagueuledenise. Le dernier billet de Denise Bombardier a eu l’effet d’une bombe samedi. Autres; Photo Chantal Poirier.
Vendredi, 10 janvier 2020 05:00 MISE À JOUR Vendredi, 10 janvier 2020 05:00 Coup d'oeil sur cet article. Je te laisse lire cette chronique que tout le monde partage sur le web avec indignation. Ouf.
Diantre que ces gens ont de l'esprit. Ils se regroupent, car ils se reconnaissent dans des signes et des comportements douteux qui les remplissent de plaisirs plus ou moins pervers.Ils se rient des autres, se congratulent et vivent en quelque sorte en sectes. Ainsi goûtent-ils aux fruits enivrants du pouvoir, de la domination et de l’exclusion de ceux qui ne sont pas eux.Attirés par les marginalités diverses, ils tombent facilement dans la victimisation, un statut qu’ils recherchent et leur permet de culpabiliser d’éventuels futés qui arriveraient à les démasquer. C'est tout le contraire de la fameuse phrase de Michelle Obama, "When they go low, we go high".