Il aurait été préférable un format moyen broché mais avec une pagination conséquente en rapport avec la dense vie de Boris Vian. Par dessus tout, je n'ai absolument pas aimé ce dessin minimaliste et sans grâce, c'est pas joli, on dirait du dessin d'enfant, je n'aime pas du tout ce genre de style graphique ; je suis sûr qu'avec un dessin plus travaillé, dans le style de celui de Jean-Claude Denis (qui a illustré aussi les milieux artistiques), j'aurais sans doute pris plus d'intérêt à cette Bd. Cependant comme je l'ai dit, ça ne m'intéresse pas plus que ça. Vian le provocateur qui décédera jeune à la première du film tiré d'un de ses livres, il rencontre et se lie d'amitié avec plusieurs célébrités ou en devenir.

Je ne m'attendais pas à ce que Vian soit aussi peu chaleureux avec les gens ; on voit qu'il côtoie plein de célébrités du monde artistique et littéraire du Paris de Saint-Germain-des-Prés des années 50, mais tout ceci m'a semblé superficiel, ces gens-là vivent en marge de la vraie vie, ils sont dans leur univers artistique, dans leur monde en ne pensant qu'à eux, et sont un peu déconnectés du réel. Bien sûr, on n’évite pas la présentation chronologique, avec dates et lieux, mais la narration est très fluide, et le personnage est suffisamment intéressant pour maintenir mon attention. Lagardere Paris Racing 75016 Paris Plus d'infos. Mais j’ai trouvé l’ensemble ronronnant, sans âme, sans dynamisme, ce qui est un comble pour parler de la vie de ce touche à tout hyper doué, de cet homme qui a brûlé la chandelle par les deux bouts, mort jeune, mais ayant davantage vécu qu’un nonagénaire.

Piscine Molitor Le 23 juin 1959, Boris Vian se baigne à la piscine Molitor à Paris et mourra dans quelques minutes.

Et je ne le trouve aussi pas adapté au ton qu’aurait dû employer Bourhis pour donner vie à cette vie.

Il n'apparait pas spécialement sympathique et forcément une vie condensé en un album, le scénariste Hervé Bourhis a du faire des choix. C'est d'ailleurs peut-être le but non avoué ce one shot, celui de nous faire redécouvrir le talent de cet auteur aux multiples facettes.

On retrace dans cette histoire la vie de l'homme écrivain, trompettiste et autres multiples métiers, en passant par l'enfance et la ruine de son père. Site realisé avec J'en ai côtoyé moi-même dans les années 80 lorsque j'allais dans certains vernissages de la galerie de peinture de ma tante, ils sont tous pareils, très parisiens, méprisant le provincial, je m'y emmerdais comme un rat mort. J'ai trouvé Boris Vian presque antipathique dans cette histoire, il apparaît comme quelqu'un de surdoué mais aussi d'hautain.

L’album se présente ainsi trop souvent comme une suite de saynètes, de vignettes (voir la soirée entre pataphysiciens : il aurait mieux valu développer cet aspect loufoque et hautement poétique de Boris Vian !). Welcome to Molitor, a haven of peace in the Parisian capital: hotel, spa, brasserie, bar, rooftop, art gallery ... A mythical place since the 30s became underground temple in the 90s to be reborn in 2014 through three words : Pool, Art, Life. L’artiste est doué et lorsqu’il s’attaque à un personnage célèbre, sa caricature est réussie et respectueuse (on n’est pas dans le grotesque). La faune intellectuelle du Saint-Germain-des-Prés d’après-guerre n’est elle aussi qu’à peine effleurée. Et ce n’est qu’une fois que je me suis décidé à l’emprunter et à le lire que je me suis rendu compte que c’était en fait une biographie de cet auteur, dont j’apprécie beaucoup de productions. Piscine Molitor pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat dans notre catégorie BD et humour En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Au final nous sommes devant un objet dont le contenu très policé est à des lieues du personnage et de sa vie tumultueuse. De ce fait, je n'ai pas plus accroché à cette biographie qui m'a parue un peu décousue, c'est une succession de petites séquences liées à quelques événements de sa vie familiale et artistique, mais délivrées sans trop de passion, on a l'impression d'assister à une énumération de faits, et il n'y a rien pour rendre le personnage intéressant ou sympathique. Il manquait une bande dessinée et bien, la voici.