Pour savoir qui ont est, il suffira de le demander à l'administration... un jour Breton (globalement blanc et européen et pas à la mode), un autre Ligérien (moins blanc et moins européen et plus à la mode), le suivant Grand-Ouestien (le paquet surprise, en tout cas pas blanc historique je l'espère pour devenir enfin politiquement correct)...D'ailleurs ne devrions nous pas laisser tomber la langue bretonne (signe de repli) au moment où l'arabe est bien plus parlé dans nos rues.... et oui, les britophones sont bien plus timorés à s'exprimer publiquement que nos nouveaux bretons... D'ailleurs, il serait intéressant d'avoir le comparatif entre nombre de locuteurs Britophones et nombre de locuteurs Arabophones en Bretagne (cela permettrait certainement d'en finir avec les préjugés et les mythes d'un breton comme langue de Bretagne).Diwan étant par ailleurs également un mot arabe, la transition se fera d'autant plus facilement prouvant au passe notre ouverture sur le monde...Néanmoins parler moi-aussi de métissage... je conçois qu'il y a également eu des germaniques en Bretagne.... Cesson Sévigné (dont le nom vient de Saxon) étant là pour nous le rappeler.... mais, je ne sais pas si à Cesson on cultive encore ses origines issues de la diversité....Dans mon commentaire je n'ai pas pris position pour ou contre le métissage ,c'est simplement un constat . Plus tard, l'aire où il était parlé s'est considérablement réduite en raison de son abandon officiel, à la suite du déplacement de la maison royale d'Écosse à Londres (en 1603 ). Le gaélique écossais n’est pas une « langue officielle de l’Écosse », sinon il aurait les mêmes droits que l’anglais dans les tribunaux. Scots désigne des Irlandais ! En revanche, le Gaelic Language Act prévoit qu’il droit être traité avec autant de respect que l’anglais, et pour ce faire, crée le Bureau du gaélique (Bòrd na Gàidhlig). Docteure en Breton-Celtique à l'Université de Rennes 2 et au groupe Ermine-CRBC, enseignante au lycée Diwan. Le nom de l’Écosse n’est pas le même dans toutes les langues !!!! C'est pourtant une langue qui n'a aucun statut, n'a pas été standardisée (pas d'orthographe commune au scot parlé dans différentes régions d'Écosse). On peut en outre faire le pari qu'ils sont appelés à se développer compte tenu de la place de plus en plus prépondérante des langues dans les discours minoritaires à travers le monde»"Le gaélique écossais a de nombreux liens avec le gaélique irlandais dont il ne différait que peu au XVIIIe siècle." Cette empreinte existe encore aussi bien dans les parlers locaux , le fonds culturel, ou la toponymie.Une simple anecdote: il y a une quinzaine d'années , lors d'un périple en compagnie d'une amie norvégienne sur Skye nous avons fait la connaissance d'un homme distingué qui possèdait un petit chateau-manoir sur la cote ouest. Note : Ce lieu est un lieu de débat. Il est rare d'entendre parler du scot, langue d'origine germanique, alors que c'est une langue parlée par un million 500 000 habitants (2005), auxquels s'ajoutent 30 000 Irlandais du Nord (Ulster). Dans les langues gaéliques (irlandais, gaélique écossais et mannois), l’Écosse s’appelle Albion (Alba en gaélique écossais, du grec ‘Albion’) et l’Angleterre s’appelle Saxonie (Sasain). Il nous a obligeamment invité à prendre un whisky chez lui et a fièrement attiré notre attention sur les armes de sa famille représentées par deux mains maitrisant par les cornes un taureau avec l'inscription suivante qu'il prétendait ètre du Gaèlique: On a trop tendance à oublier que c'est Walter Scott qui joua un rôle considérable dans le Les Bretons , pour masquer leur impuissance, ont trop tendance à projeter leurs fantasmes chez les autres.Mais je ne suis pas sûr que la question soit d'avoir un avis... mais bien de s'autoriser à un regard factuel sur notre réalité...Le problème, c'est que la Bretagne telle qu'elle est, et telle qu'elle fut, se heurte frontalement à l'idéologie actuelle.Vous avez néanmoins réagit en utilisant ce mot, suite au fait que j'évoquais une origine unique.Si la Bretagne est métissée (au sens fantasmé d'aujourd'hui), alors quel peuple dans le monde ne l'est pas...?Si métissé est devenu le seul mot qui convient, alors évoquer pays, culture, nation, peuple, langue serait une futilité indescriptible... (tant en Bretagne qu'ailleurs dans le monde).Prétendre vouloir sauver la langue bretonne, un non sens total... Mais enseigner la langue qui hors français se développe le plus dans nos rues prendrait à l'inverse tout son sens...Comme je l'ai dis, Diwan n'aura pas à changer de nom.Hors, à seulement 1% d'enfants scolarisés en Breton bloqué par un financement étatique moindre de moitié au regard des textes sur les droits de l'enfant sans que cela ne choque aucune de nos associations culturelles, on ne peut faire que le constat que la Bretagne réelle et historique ne convient pas, ne convient plus... (Rappellons que Diwan, elle même, n'enseigne ni l'histoire de Bretagne ni des Bretons...)Si l'Ecosse est moins centré sur la (les) langue (s), une chose est sûre, elle n'est pas en conflit avec son passé ni avec son identité (au contraire d'ailleurs) pour s'autoriser à construire son avenir.Une situation Ecossaise bien différente de la démarche bretonne, c'est ce que je voulais souligner...1.